LES GARANTIES CONSOMMATEURS

Solebio, UN COMMERCE EQUITABLE

UN COMMERCE EQUITABLE

Solébio participe à l’élaboration et à la mise en œuvre du cahier des charges privé du commerce équitable Nord-Nord, développé par Biocoop. (http://www.ensemble-solidaires.fr/)

Il s’appuie sur la charte officielle établit en Juin 2014 par La Plate-Forme pour le Commerce Équitable (PFCE), le réseau d’initiatives pour une Agriculture Citoyenne et Territoriale (INPACT National), et la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB).

Cette charte repose sur 14 principes basés sur :

L’engagement dans une relation commerciale équitable et responsable :

-     Un prix transparent et rémunérateur : fourchette de prix

-    Un partenariat commercial sur le long terme : planification des engagements et apports.

-     Une relation non-exclusive qui préserve l’autonomie des producteurs

-     Un projet de développement partagé

-     Une filière éco-responsable

-     Des conditions de travail respectant la dignité humaine: Non appel aux travailleurs détachés.

L’engagement pour une agriculture citoyenne et durable :

-     Une agriculture citoyenne et territoriale

-     Des pratiques agricoles durables, autonomes et transparentes, qui s’appuient sur des modes de production biologique et/ou agro-écologique paysans

-     Une organisation de producteurs démocratique

-     Une production basée sur les ressources et les spécificités locale.

L’engagement pour le changement des pratiques commerciales :

-     Transparence et communication vis-à-vis des consommateurs

-     Sensibilisation et éducations des consommateurs

-     Plaidoyer à destination des décideurs économiques et politiques.

(Source http://www.altermondes.org/retour-charte-du-commerce-equitable-nord-nord/ )

UNE ÉTHIQUE GLOBALE, COHÉRENTE ET ÉQUITABLE

Solebio, UNE BIO PLUS EXIGEANTE ET COHÉRENTE

UNE BIO PLUS EXIGEANTE ET COHÉRENTE

       Une éthique plus stricte avec des fermes 100%bio     

       La mise en œuvre de la réglementation Européenne s’est traduite par l’application d’un cahier des charges un peu moins strict que celui qui prévalait auparavant sur le territoire Français. Les producteurs français qui regrettaient cet assouplissement ont décidé de créer un nouveau label privé, Bio cohérence.

Le label Bio Cohérence garanti des produits (lien dynamique vers la page où Bio cohérence est détaillée), issus de fermes certifiées 100%Bio respectant le lien à la terre, préservant des risques de contamination OGM et suivant le rythme des saisons.

      Une démarche globale et cohérente

      Biocohérence prend tout d’abord en compte l’ensemble des pratiques mises en ?uvre dans les fermes pour aboutir à une démarche globale et cohérente de progrès. Elle rejette ainsi en premier lieu la mixité des productions (pratique de l’agriculture biologique et conventionnelle sur la même exploitation).

      Le respect du sol

      Pour privilégier le lien au sol, le label Biocohérence limite fortement l’utilisation d’engrais et d’amendements solubles, même organiques. L’utilisation des matières fertilisantes rapidement solubles telles que farine de sang, farine de viande, farine de poissons est interdite. La quantité totale de fertilisants ne peut dépasser 170 unités d’azote par an et par hectare. Ce seuil est porté à 240 unités d’azote par an et par hectare pour les productions maraîchères sous abris.

      La non artificialisation du vivant

      Le label Biocohérence impose l’implantation de zones tampons pour se prémunir contre les contaminations OGM. Elle interdit également l’utilisation de semences hybrides issues de variétés CMS (Stérilité Mâle Cytoplasmique), pratique qui relève du génie génétique et qui transgresse la barrière des espèces. Pour en savoir plus : http://www.infogm.org/faq-cms

      Le respect des saisons

             L’interdiction de chauffage dans les serres impose de suivre les cycles de production afin d’être en accord avec la nature selon les périodes de l’année. À chaque saison, les fruits et légumes disponibles pour la vente seront donc différents. La saisonnalité permet notamment une réduction des émissions de gaz à effet de serre.

            Solébio organise donc les cultures en fonction des saisons, en lien avec les possibilités de productions.

L'AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Solebio, LA BIO

LA BIO

LA BIO

La définition de l’Agriculture Biologique

 

L’IFOAM (International Federation of  Organic Agriculture Movement = Fédération Internationale des mouvements d’Agriculture Biologique) définit l’agriculture biologique comme étant : « un système de production qui maintient la santé des sols, des écosystèmes et des personnes. Elle s'appuie sur des processus écologiques, sur la biodiversité et sur des cycles adaptés aux conditions locales, plutôt que sur l'utilisation d'intrants ayant des effets néfastes. L'agriculture biologique allie la tradition, l'innovation et la science au bénéfice de l'environnement commun [...] ».

 

Une histoire

La première filière Bio a été crée en 1931 en France par Raoul Lemaire (fertilisation des sols, fabrication des farines…). Il fait équipe dès 1964 avec Jean Boucher qui a crée en 1958 le premier Groupement de l’Agriculture Biologique (GAB) de l’Ouest et en juin 1961 l’Association Française d’Agriculture Biologique (AFAB). En 1970, l’agriculture Biologique est présente pour la première fois au salon de l’agriculture de Paris et la première boucherie bio ouvre ses portes à Niort la même année.

L’agriculture Biologique s’est développé grâce à la double impulsion des producteurs et des consommateurs, médecins et nutritionnistes.

Les principaux courants ont commencé avec la biodynamie dans l’Est de la France, dans le sud avec Nature&Progrès et la méthode Lemaire-Boucher dans l’Ouest.

Dans les années 1970, les pouvoirs publics ont reconnus l’existence d’une agriculture n’utilisant pas de produits chimiques, ni pesticides de synthèse. Le nom d’Agriculture biologique a été officiellement donné en 1985, le logo AB est également né cette même année dans le but d’apporter une plus grande visibilité au consommateur.

La règlementation Européenne a été adoptée en 1991 dans un souci d’harmonisation et de transparence pour les consommateurs.

La FNAB (fédération nationale de l’agriculture biologique) qui est un organisme de défense des producteurs et des transformateurs/distributeurs bio a vu le jour à la fin des années 70.

Depuis l’origine de la création de la filière bio, l’ambition commune a été de nourrir l’humanité en nourrissant bien la terre. Les acteurs se sont organisés pour diffuser les connaissances, obtenir la reconnaissance publique et structurer la filière. Aujourd’hui, l’agriculture biologique est devenue une question centrale de société. C’est une démarche aboutie de protection de l’environnement, de la biodiversité et du bien être animal qui lui confère des bases solides pour l’avenir.

 

Une pratique douce et naturelle

La mise en application de la définition précédente se fait en s’appuyant sur le règlement relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques du 28 Juin  2007 (Règlement CE N°834/2007 ).

D’après ce règlement les objectifs de l’agriculture biologique sont d’établir un système de gestion qui respecte les cycles naturels et améliore la santé du sol et de ses composants (eau, végétaux, animaux..) afin de contribuer à atteindre un niveau élevé de biodiversité. L’utilisation de l’énergie et des ressources naturelles doit être faite de manière responsable. Le but final est de produire une grande variété de denrées alimentaires répondant à la demande des consommateurs et produites grâce à des procédés ne nuisant pas à l’environnement, à la santé humaine, à la santé des végétaux ou des animaux.

Les principes généraux de la production biologique sont d’utiliser les ressources naturelles internes au système : Utiliser les organismes vivants et méthodes de productions mécaniques, recourir à des pratiques de culture liées au sol (en opposition au hors sol), exclure le recours aux OGM.

Des intrants extérieurs peuvent être utilisés si nécessaire de manière restreinte : Intrants provenant d’autres productions biologiques, substances naturelles et engrais minéraux.

L’utilisation d’intrants chimiques de synthèse est limitée strictement à des cas exceptionnels (intrants extérieurs autorisés non disponibles sur le marché, utilisation d’intrants extérieurs avec effets inacceptables sur l’environnement.)

 

        Un label européen 


Le mode de production de l’agriculture biologique repose aujourd’hui sur une règlementation européenne, précise et contrôlée.
Les agriculteurs bio doivent respecter des exigences strictes fixées par l'UE pour pouvoir utiliser le logo communautaire et commercialiser leurs produits sous l'appellation «biologique».
L'UE prévoit un système de contrôle strict, comprenant des vérifications à toutes les étapes de la chaîne. Les autorités compétentes sont désignées pour établir les contrôles relatifs aux obligations fixées par le présent règlement. Les agriculteurs sont contrôlés au moins une fois par an, ou plus souvent en fonction de l'évaluation des risques d’irrégularités ou d’infractions en ce qui concerne le respect des exigences prévues.
Ces exigences se traduisent également sur l’étiquetage. Les étiquettes des produits biologiques doivent respecter les mentions légales. 
Tous les produits biologiques doivent porter le logo Bio Européen, sous forme de feuille étoilée qui garantit le respect de la réglementation Bio Européenne. Le Logo AB n’est pas obligatoire mais il est souvent présent sur les produits bios français, car d’avantage reconnu par les consommateurs.