Michel Ayme

79 ans
04 32 40 42 30
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Paysan par vocation

L’agriculture est une histoire de famille chez les Ayme ! Son père, son arrière-grand-père et encore quelques générations avant avaient tous cet âme d’agriculteur. Ses deux fils ont également hérité de la fibre agricole. Michel s’est naturellement orienté dans cette voie il y a 45 ans. Dès 15 ans, il est initié au travail agricole aux côtés de son père. Il s’installe à Beaucaire comme agriculteur à l'âge de 22 ans avec 6 hectares.
Aujourd’hui, il possède une exploitation de 25 hectares sur la commune de Graveson. Ses terres sont proches de celles de ses deux fils Jérôme et Norbert. Chacun a sa propre exploitation et travaille de façon indépendante, mais ils s’entraident quotidiennement.

Bio par conviction

L’agriculture biologique a toujours attiré Michel qui se préoccupait beaucoup des problématiques liées aux produits chimiques dans les années 90. Dès son installation, il cultive de façon raisonnée, faisant des tests de culture en choisissant des variétés plus résistantes. Les résultats de production étaient satisfaisants. Dès lors que son fils aîné Jérôme le rejoint pour travailler, en 1999, ils choisissent ensemble de convertir les parcelles existantes. Ensuite, chaque terre supplémentaire a été automatiquement cultivée en bio.

Solebio pour l'organisation

Michel travaille depuis plus de 10 ans avec Solébio et apprécie son engagement. Une part importante de sa production est commercialisée par le réseau.
Pour l'avenir, Michel n’est pas inquiet car même s’il prépare bientôt sa retraite, il sait que ses fils reprendront ses terres et assureront la pérennité de l’exploitation…

« Le bio je l’ai fait pour me faire plaisir, pour essayer ! »

Jean François Augier

54 ans
04 32 40 42 30
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Paysan par vocation

L'EARL Augier JF est située sur la commune de St-Saturnin-les-Apt, en plein cœur du Parc Naturel Régional du Luberon. Ses parents, agriculteurs depuis 1975 ont directement démarré leur activité en bio. Jean-François a grandi dans cet environnement et s'est pris de passion pour la terre. Aussi, en 1991, suite à son service militaire, il s'est installé agriculteur en AB, tout en continuant à travailler sur l’exploitation familiale.
Il démarre avec 100% des terres en fermage, plantées de cerisiers et de vignes. Au fil des années, il effectue des plantations, restructure celles existantes, fais l'acquisition de nouvelles parcelles, pour atteindre une vingtaine d'hectares aujourd'hui. Son exploitation est toujours tournée vers la cerise et la vigne, mais privilégie le raisin de table au raisin de cuve. Il a développé une culture d'oliviers et garde dans ses rotations, une surface suffisante pour faire du blé, des courges variées, un peu de maraîchage, et de l'engrais vert.
Il travaille avec sa femme Patricia, associée dans l'EARL, qui est présente lors des récoltes et effectue régulièrement des travaux agricoles moins « techniques ». Elle s'occupe des livraisons et des tâches administratives.
Ils embauchent des saisonniers au moment des récoltes, et s'apprêtent à accueillir leur fille, qui vient d’empocher son BTS agricole et veut se joindre à eux en développant ses propres projets.

Bio par conviction

Jean-François, en tant que fils d'agriculteur bio, n'envisageait pas une agriculture différente. Patricia quant à elle, si elle n'est pas issue du milieu agricole, avait une forte sensibilité pour l'agriculture biologique. Pour eux, produire bio est plus qu'une pratique culturale, c'est un mode de vie. Au-delà du désir d’offrir aux consommateurs des produits sains, c'est aussi un respect de la nature qui les motive. Être paysan, c'est avoir la responsabilité de nourrir sans rendre malade, et d'utiliser la terre sans l'appauvrir ! L'écologie fait donc aussi partie de leurs valeurs. Ils ont mis en place 2 installations photovoltaïques et s'organisent pour optimiser l'utilisation des énergies fossiles.

Solebio pour l'organisation

Jean-François est un fournisseur historique de Biocoop car il vendait déjà ses produits à Solebiopaïs. Il a adhéré dès le départ à l'association Solébio et a suivi son évolution. Il a choisi de s'engager pleinement et fait partie du comité de direction en tant que secrétaire général. La majorité de ses produits est vendue à travers la structure.

Fenêtre sur

Jean-François a été membre fondateur d'un collectif d'agriculteur qui a créé deux magasins de producteurs et a mis en place une organisation de collecte de déchets verts ainsi qu'un recyclage des plastiques agricoles. Il reçoit volontiers des classes en sortie pédagogique et donne son surplus de production à des associations caritatives.

« Je fais de l’agriculture Bio ou je ne fais pas »

Thierry et Franck Ginoux

45 ans
04 32 40 42 30
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Paysan par vocation

Thierry est issu d’une famille d’agriculteurs. « La Perdrigone » est une exploitation familiale datant du début des années 80 située à Maillane à une vingtaine de minutes au sud d’Avignon.
Elle a d’abord été gérée par son père et son frère, Franck.
Thierry n’était pas destiné à devenir agriculteur. En effet, il a fait ses études dans le domaine de la mécanique agricole, puis s’est orienté vers un BTS Management d’Unités Commerciales en alternance. Il a travaillé en grande surface à Salon-de-Provence puis a exercé le métier de vendeur automobile pendant deux ans.
Parallèlement, son frère décida d'agrandir l'exploitation en multipliant sa surface par deux. L’opportunité de venir travailler sur les terres familiales se présente alors quand ce dernier lui propose de s'associer. C’est donc en 2010 que Thierry s’installe sur les 62 hectares de la Perdrigone et devient cogérant. Aujourd’hui le père est associé à ses fils et leur donne un coup de main de temps à autre. Le reste du temps, Thierry et Franck travaillent seuls sur les 52 hectares actuels et engagent des saisonniers en période de récolte.

Bio par conviction

La conduite en agriculture biologique est un choix de Franck qui, suite à une intoxication causée par des produits phytosanitaires, a décidé de convertir les productions en 2001.
Aujourd’hui l’exploitation est 100% bio. Thierry et son frère sont convaincus que l’agriculture conventionnelle n’amènera rien de bon sur le long terme étant donné ses effets collatéraux sur la santé. De plus, pour eux la nature est pleine de ressources qu’il faut comprendre et utiliser, comme par exemple les coccinelles pour lutter contre les pucerons. Une méthode parmi tant d'autres permettant de limiter les traitements et de protéger l’environnement dans sa globalité.

Solebio pour l'organisation

L’engagement avec Solébio a commencé avec Franck qui y a adhéré en 2005. Puis Thierry a rejoint le réseau à son tour dès son installation sur l’exploitation. Il fait aujourd’hui partie du Comité de Direction et souhaite s’investir d’avantage dans le développement du groupe. Les ventes provenant de Solébio représentent un tiers de la production de la Perdrigone.

Fenêtre sur

Thierry fait partie d’un réseau d’agriculteurs bénévoles s’occupant de la prévention contre la grêle. Il dispose d’un système de vortex anti-grêle à mettre en route afin de créer une vapeur tourbillonnante, qui s’élève dans le ciel et congèle l’eau des nuages, provoquant artificiellement de petits grêlons qui fondent en tombant.

« À son installation, mon frère Franck s’est tourné directement vers l’agriculture biologique. »

René Allard

65 ans
04 32 40 42 30
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Paysan par vocation

René gère avec sa compagne l’EARL l’Argoat, composée de 7 hectares, sur la commune de Saint-Andiol, au Sud d’Avignon. Son père, passionné par l’agriculture, achète 18 hectares en 1943. René ne suit pas de cursus agricole. Une scolarité mal orientée le conduit à passer un CAP et un BEP de Mécanicien monteur. Ensuite, il travaille chez Calibrex durant un an. Son métier ne le satisfaisait pas. En revanche, il éprouvait l’envie d’aller travailler aux côtés de son père. Il a donc fait un stage sur l’exploitation familiale et en devient salarié. René s'installe en 1978 sur les terres héritées de son père. Ils ont toujours travaillé ensemble, ce qui lui a permis d’être formé sur le terrain et d’acquérir l’expérience nécessaire pour pratiquer le métier d'agriculteur.

René a préféré concentrer son exploitation sur 7 hectares, entre maraîchage et arboriculture. Avec une grande fierté, il présente la diversité de ses variétés qu’il compte augmenter en remplaçant une serre par des plantations de kiwis. Il souhaite organiser les cultures selon la saisonnalité en mettant en place des productions maraîchères d’hiver et de printemps, afin de dégager du temps pour s’occuper de la partie arboricole en été.

Bio par conviction

Quand René a rejoint l'exploitation, son père pratiquait déjà un peu le bio, non sans difficultés.
En 2004, suite à une grêle qui a détruit toutes leurs récoltes, il a pris conscience qu’il fallait trouver des alternatives à l’agriculture qu’il pratiquait. C'est alors qu'il s'est tourné vers le bio !
Sa première variété de pommes est passée sous le label AB en 2007, tandis que l’ensemble de ses terres n'a été totalement converti qu'en 2014. Pensant qu’il allait rencontrer de nombreuses difficultés, il ne s’est pas engagé sereinement dans la conversion mais a choisi plutôt de le faire progressivement. Aujourd’hui, il trouve cela beaucoup plus simple qu’il ne l'imaginait ! Avec le recul, il est satisfait de sa conversion, surtout par rapport aux traitements. Auparavant, il les utilisait sans aucune protection alors qu'aujourd’hui, leur usage sans protection est fortement réglementé, voire interdit !

Solebio pour l'organisation

Son exploitation reconvertie, René cherchait de nouveaux débouchés et des moyens de commercialisation. Grâce à Claude Vignaud et Bernard Joumond, qui lui ont parlé de Solebio, il a pu rejoindre le groupe en 2013. Tenant à garder le contact avec les consommateurs, il vend toutefois l'essentiel de sa production à travers d'une AMAP. Solebio ne représente qu'une petite partie de ses ventes.

« A une époque j’ai traité torse nu et maintenant il faut se surprotéger, c’est qu’il y a un problème. »