André Valentin

67 ans
04 32 40 42 30
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Paysan par vocation

L’EARL Valentin André se situe à Carpentras à une vingtaine de minutes d’Avignon. Le père d’André s’y est installé et y a travaillé durant plusieurs années. En 1982, lorsque le temps de la retraite fut venu pour son père, André ne voulant pas laisser à l’abandon les terres familiales décida de s’y installer.
Sans formation particulière mais issu du monde agricole, il a toujours aimé travailler aux côté de son père étant jeune. Le métier d’agriculteur ne lui était donc pas inconnu. Il récupère alors l’exploitation de 4 hectares et l’agrandit au fur et à mesure pour arriver à une superficie actuelle de 30 hectares ! A l’approche de la retraite il n’a, pour l’instant, pas trouvé de repreneur mais ne perd pas espoir de pouvoir faire perdurer l’exploitation.

Bio par conviction

André considère qu’il travaille en agriculture biologique depuis 1984. En effet, pour lui, passer sous le label n’a pas été un grand changement, puisque à l’époque son père travaillait dans le respect du sol et de sa biodiversité. Il n’a jamais utilisé de désherbants ! Le seul changement s’est fait au niveau de la catégorie d’engrais utilisés. André est très attaché à l’environnement, il souhaite le préserver au maximum et n’a aucun doute sur les bienfaits que peut représenter l’agriculture biologique

Solebio pour l'organisation

Partisan du mouvement de l’agriculture biologique André s’est engagé avec Solébio en 2009 suite à la réorganisation de Biocoop et la création de la section agricole.

Fenêtre sur

En plus de sa passion pour l’agriculture et la terre, André veut aussi préserver son patrimoine et ses origines provençales. C’est pourquoi, il fait régulièrement du théâtre en langue provençale!

« Attaché à mon terroir et mes racines, il me faut les entretenir »

L'Ail Dromois Bio

62 ans
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Paysan par vocation

Le GIE Ail Drômois, dont le siège se situe à Eurre, entre Valence et Montélimar, existe depuis 1995. Cette structure regroupe soixante producteurs d’ail, d'échalotes et de plants (conventionnels et bio). Elle dispose d’un hangar de stockage pour la commercialisation de ses produits.

Bio par conviction

C’est en 2010 que le groupement a souhaité se diversifier en proposant de l'ail de consommation et des plants issus de l'agriculture biologique. Le GIE a donc sollicité cinq exploitations déjà en AB pour leur culture d’ail. Ces nouveaux producteurs ont pris en charge l’organisation et le développement de la production AB au sein du GIE. Ils représentent en volume 1 hectare d’ail de consommation et 1,5 hectares de plants.
La structure de leurs exploitations repose principalement sur un schéma de polyculture élevage et représente une production de 130t d’ail blanc/an. Parmi eux, on compte quatre producteurs de semences certifiées (ail) pour une production de 70t.

Solebio pour l'organisation

Le GIE a commercialisé en direct avec Biocoop durant une année, puis sollicité par Solébio, a créé l’association L’Ail Drômois Bio, regroupant uniquement les producteurs d’ail bio du GIE. L'adhésion de cette association a été effective en 2015. Elle lui permet de fidéliser le débouché, d’avoir des échanges sur le marché de l’ail bio et de planifier la production. L’Ail Drômois Bio fournit la moitié de l’ail sec commercialisé par Solébio.

Dans le prolongement de l’adhésion à Solébio, les producteurs de l’association L’ail Drômois bio sont passés sous la certification de Bio Cohérence et du label IGP BIO.

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Ouazzani Zrhiba

65 ans
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Paysan par vocation

L’EARL Les Peupliers se trouve sur la commune de Beaucaire dans le département du Gard. Cette exploitation n’est pas d’origine familiale mais a été entièrement créé par Ouazzani, homme passionné par l’agriculture biologique.
Arrivé en France à l’âge 18 ans, il a directement trouvé un poste au sein d’une SICA Bio à proximité de Beaucaire, où il y a travaillé plusieurs années. Son intérêt grandissant pour l’agriculture le décide à créer sa propre exploitation en 1986. Il achète alors 2 hectares de terres nues sur lesquelles il met en place du maraîchage et construit sa maison.
Aujourd’hui son exploitation a atteint une superficie de 5,5ha, tournée exclusivement vers le maraîchage, sous serre et de plein champ.

Bio par conviction

C’est simple, pour Ouazzani, si ce n’est pas pour faire du bio il arrête l’agriculture ! Cet attrait pour ce mode de culture a commencé lorsqu’il a travaillé pour la SICA. Il a pris conscience de ses bienfaits sur la planète et ne se voit pas agir autrement !

Solebio pour l'organisation

Ouazzani est un des pionniers de Solébio. Il a participé activement à sa mise en place en 1986 aux côtés notamment de Guy Constant et d’Olivier Arnaud. Il a donc suivi la structuration de Solébio et n’a jamais cessé de travailler avec le groupe. Il lui réserve la grande majorité de sa production et ne souhaite pas trouver d’autres revendeurs. Il planifie ses cultures en fonction du planning établi. Ouazzani fait aussi un peu de vente directe sur son exploitation.

Fenêtre sur

Il fait partie de la Confédération Paysanne et à ce titre, occupe une place au sein du conseil d’administration du bureau départemental gardois. Il trouve important de s’investir auprès d’autrui, c’est pourquoi il fait partie d’associations solidaires comme les Jardins solidaires à Nîmes, structure de réinsertion professionnelle, à laquelle il donne un coup de main régulièrement.

« L’agriculture biologique c’est l’avenir ! La préservation de la terre, de la
planète… et elle en a besoin en ce moment la planète ! »

Claude Vignaud

68 ans
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Paysan par vocation

Le « Clos de Regane » est une exploitation familiale dont les origines remontent à de nombreuses générations ! Claude est issu d’une famille d’agriculteurs qui se transmet la passion du métier depuis des années. L’agriculture a donc été une évidence pour lui, et c’est après avoir passé son BETA (diplôme agricole) qu’il a rejoint son père en 1976 sur l’exploitation. Il s’est installé à son compte en 1978, reprenant une quarantaine d’hectares principalement composés de vergers.
Aujourd’hui en SCA, Claude gère 35 hectares avec l’aide de sa sœur et selon les saisons, emploie de cinq à quinze saisonniers. La maison familiale, entourée d’une parcelle de poiriers, se situe sur la commune de Rognonas tandis que les terres agricoles sont réparties sur deux sites : un premier à 4 km vers Graveson et un autre à 10 km entre Graveson et Tarascon.

Bio par conviction

Claude a commencé dans le conventionnel. Vers les années 1990, ce type d’agriculture commence à être pointé du doigt et les prix chutent. L’idée de convertir ses terres commence alors à germer. Il lui a fallu cependant une dizaine d'années avant d’oser se lancer, même s’il avait déjà cessé tout traitement chimique depuis longtemps. Son principal souci résidait dans la superficie à convertir, car à l’époque, les moyens n’étaient pas aussi développés qu’aujourd’hui ! Finalement, il démarra la reconversion des premiers vergers en 2001 pour aboutir à la totalité en 2005. Loin de regretter ce choix, Claude est satisfait de pratiquer une agriculture plus respectueuse de l’environnement et de la santé.

Solebio pour l'organisation

Claude a rejoint le réseau Solébio en 2003. Ravi du fonctionnement et bien intégré au groupe, il a été invité à se présenter comme membre au comité de direction dont il fait partie depuis 2007. Cette responsabilité lui permet de s’investir dans la progression de Solébio et de suivre l’évolution du groupe vis à vis du marché.

Fenêtre sur

Depuis plusieurs années, Claude est adhérent au GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique), où il occupe actuellement le poste de trésorier. Le GRAB travaille pour améliorer les pratiques et techniques de l’Agriculture Biologique, pour répondre aux enjeux planétaires. Ses missions (recherche expérimentale, diffusion – formation – démonstration et expertise) sont destinées à quatre filières végétales : l'arboriculture, le maraîchage, la viticulture, les plantes aromatiques et médicinales.

« Cela faisait déjà 15 ans que je voulais passer en bio, j’ai trainé puis je me suis dit qu’il fallait le faire ! »