Florian Pascal

50 ans
04 32 40 42 30
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Paysan par vocation

Le GAEC Lure Luberon est situé sur la commune d’Aubenas-les-Alpes dans le département des Alpes de Haute-Provence. Les terres de cette ancienne ferme sont actuellement réhabilitées en gîte et chambre d’hôte mais ont gardé une activité agricole diversifiée. Florian fait partie de la cinquième génération à entretenir et cultiver l’exploitation. La superficie totale est de 154 hectares sur lesquels se trouvent 80 hectares de landes où pâturent des chevaux et 70 hectares labourables où se trouvent les différentes productions. Florian a suivi une formation de gestionnaire logisticien et a travaillé sur une plate-forme de transport. Son envie de retrouver le cadre de vie de son enfance et de profiter du potentiel de la ferme l’a poussé à revenir en 2005. Il a été salarié pendant quatre ans puis s’est installé à son compte en créant la SARL Lure Luberon, englobant les activités agricoles et touristiques. En 2013, son frère et sa sœur décident de le rejoindre sur la ferme et ils créent ensemble le GAEC Lure Luberon. Sa sœur s’oriente vers un élevage avicole, comprenant poulets de chair et poules pondeuses, auquel vient s’ajouter une dizaine de cochons pour la valorisation des déchets.
Florian fait partie d’une coopérative de distillerie qui transforme ses plantes aromatiques en huiles essentielles. Par ailleurs, il a créé avec d’autres producteurs plusieurs points de vente collectifs au travers desquels il vend une grande partie de ses produits.

Bio par conviction

Florian ne s’est pas posé de question quant à l’agriculture biologique. Il s’agit d’une volonté de son père de convertir les terres, à partir de 1998, pour arriver progressivement à 100% de l'exploitation en 2001. Pour Florian c’est donc une démarche logique mais pas forcément innée. Il est néanmoins en concordance avec les principes de l’agriculture biologique et se plaît à fonctionner ainsi. La partie élevage de l’exploitation est aussi valorisée en bio.

Solebio pour l'organisation

Florian a adhéré à Solébio en 2005. Il a été administrateur au conseil d’administration de l’association. Aujourd'hui, la Sas est son principal client dans la catégorie des grossistes.

« L’agriculture biologique, c’était dans la réflexion de mon père
pour pouvoir valoriser la production avec des méthodes plus respectueuses de l’environnement. »

Pierre Clerc

56 ans
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Paysan par vocation

Pierre est issu d’une famille d’agriculteurs vieille de six générations ! Lorsque son grand-père part à la retraite en 1991, ses parents reprennent l’exploitation mais souhaitent que Pierre poursuive ses études de pharmacien. Baignant dans le monde agricole depuis l’enfance, il a toujours aidé sa famille sur l’exploitation, souvent durant les vacances scolaires, ou ensuite, en parallèle de son travail en pharmacie. Puis un appel de la terre et une passion grandissante l’ont amené à quitter le milieu pharmaceutique pour devenir employé sur l’exploitation familiale de 14 hectares. Quelques années plus tard, il devient cogérant avec son père, puis il prend la tête de l’exploitation en 2008, suite au départ à la retraite de ses parents.
Le Mas des Grands Cyprès, situé sur la commune du Thor, est aujourd’hui composé de 40 hectares sur lesquels Pierre travaille avec l’aide de deux employés permanents et quelques saisonniers. Là où se trouvait dans les années cinquante une majorité de vignes en raisins de table, on trouve aujourd’hui une production arboricole diversifiée : plus d’une centaine de variétés, toutes espèces confondues !

Bio par conviction

Pierre est très proche de la nature et souhaite trouver des alternatives en accord avec ses principes et sa vision du monde. Pour cette raison, il entreprend dès 2005 un élevage de moutons pour les faire pâturer dans les vergers. À partir de 2014, il met en place un élevage d’oies. Trouvant une complémentarité entre ces deux élevages, il observe et déplace les animaux sur les différentes parcelles, permettant ainsi un entretien naturel des sols, fertilisant et respectueux de l’environnement. Ses cultures de céréales lui permettent d’être en autosuffisance alimentaire, de fournir des aliments 100% Bio aux animaux et d’être en cohérence avec l’agriculture biologique, y compris dans ses méthodes d’élevage. Par ailleurs, il effectue son propre compost, ce qui lui permet de s’affranchir de tout achat de fumure extérieure.
À travers son métier de pharmacien, Pierre a pu constater les effets néfastes des produits chimiques sur la santé, ce qui l'a conduit à choisir la conversion en agriculture biologique. Au départ, il effectue des années tests puis, satisfait des résultats, il décide de passer en Bio en 1999.

Solebio pour l'organisation

Pierre travaille avec Biocoop depuis 2002. Lors de la création de l’association Solébio en 2005, il a donc tout naturellement adhéré à la nouvelle structure. En accord avec le fonctionnement du réseau, basé sur la transparence et la solidarité entre producteurs, il entre dans le comité de direction à partir de 2008. Solébio représente un tiers de la vente de sa production globale.

Fenêtre sur

Avec quelques copains, Pierre a créé l’association D3P qui organise la fête de la Biodiversité au Thor et qui vise également à faciliter l’installation des jeunes agriculteurs.
Appréciant les systèmes à fonctionnement collectif, il participe depuis 2008 au point de vente collectif La Banaste à l’Isle-sur-la-Sorgue, où quinze producteurs se sont associés pour vendre leurs produits en direct.

« Au départ je suis passé en bio pour ne pas m’arroser de produits
chimiques qui posent problème sur la santé »

Stephan Charmasson

52 ans
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Paysan par vocation

L’exploitation du Mas Daussan située en Camargue, à Arles, est dans la famille Charmasson depuis quatre générations. Au départ, elle était constituée d'une cinquantaine d’hectares de vignes. En 1991, l’exploitation fut orientée vers l'arboriculture avec des plantations de pommiers. Stephan a repris les rênes à son tour en 1997. Il travaille actuellement sur 25 ha, avec une équipe d'environ 25 salariés à temps pleins. Lors de la pleine saison, des saisonniers sont embauchés pour faciliter le travail et la répartition des tâches.

Bio par conviction

Prenant conscience des différents enjeux touchant la santé et l’environnement, Stephan décida de convertir son exploitation en AB en 2009, réduisant ainsi de moitié la surface foncière. Après 3 ans de reconversion, il commença à commercialiser ses produits sur le marché bio, en passant par les circuits courts. Pour Stephan, l’agriculture biologique est un engagement de chaque instant. Il fait partie d’une association de Biodynamie et travaille dans cet esprit sur son exploitation. De plus, depuis son passage en bio, il appartient au groupe Agribio13, afin de contribuer au développement de la filière biologique.

Solebio pour l'organisation

Stephan étant en adéquation avec le fonctionnement du groupe, il n’a pas hésité à adhérer à Solébio en 2012 quand l’opportunité se présenta. Le fait qu’il possède de nombreuses variétés lui permet de fournir au réseau une gamme de choix que d’autres producteurs ne peuvent pas forcément offrir. Solébio représente un complément de ses ventes. Stephan possède également son propre magasin sur le site de son exploitation.

« Je suis en adéquation avec ce que je veux faire »

Mary Margerie

40 ans
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Paysan par vocation

Au départ, la ferme Margerie était exploitée en arboriculture par Hubert et Raymonde Margerie, les grands-parents de Mary. Elle a été reprise en 1979 par leur fils Jean et son épouse Viviane, bien qu'ils ne s’étaient pas destinés au milieu agricole puisque Viviane avait effectué une formation de gestion et Jean avait suivi un DUT Mesures Physiques (métiers de Métrologie, etc...). C'est alors qu'est née "La ferme Bio Margerie". Les parents de Mary se sont installés sur trois hectares de pommiers, poiriers et culture céréalière. La production de fruits leur permet de vendre les produits en frais, et en outre, de faire de la transformation et de développer une gamme de jus de fruits.
Mary a suivi des études de Marketing. Elle a travaillé pendant 4 ans dans une PME Lyonnaise en tant qu’acheteuse/négoce. Voyant ses parents se rapprocher de l’âge de la retraite elle décide en 2010 de venir sur l’exploitation et de s’y investir pour ne pas laisser à l’abandon ce patrimoine familial. Elle s’occupe plutôt de la commercialisation des différents produits et de l’organisation globale de l’entreprise. Elle envisage prochainement de s'installer comme agricultrice afin d'obtenir le statut d’exploitante. Aujourd’hui, Jean, gérant de la ferme, est associé avec sa femme Viviane, sa fille Mary et l'un de ses neveux.

Bio par conviction

Dès le début des années 80, les parents suivent le cahier des charges ORGAFRUITS, et c’est en 1990 que les productions sont labellisées en Bio. Pour Mary, le Bio est une pratique cohérente et logique. C’est important, pour elle et ses parents, de faire attention aux autres ainsi qu’à l’environnement. Selon eux, il n’est pas concevable de vendre des produits destinés à l’alimentation qui pourraient être nuisibles pour la santé !

Solebio pour l'organisation

Les parents de Mary ont toujours été très actifs dans la structuration des filières et du marché. Ils ont participé dès le début à l’aventure Biocoop. Viviane fait partie des personnes ayant contribué à la création de la chaîne des magasins. Ils ont donc suivi de près la création de la section agricole et du groupement Solébio dont ils font partie depuis la fin des années 80. Aujourd’hui, Solébio représente leur plus gros client en vente de fruits de table.

« J’ai été éduquée avec cette phrase : cette planète ce n’est pas la tienne, c’est celle des générations d’après ! »